BASER v. tr. XVe siècle, bassée, « fondée sur », en architecture ; rare avant le XVIIIe siècle. Dérivé de base.
MILIT. Installer dans une ou plusieurs bases. Baser des troupes sur divers points du territoire. La flotte basée dans le Pacifique, les unités basées aux frontières orientales. Ce verbe ne doit pas être employé au sens figuré. Il faut lui préférer Fonder, établir.
Pour autant, la définition du petit Robert est plus tolérante (ou laxiste selon le point de vue). Disons qu’elle est plus en rapport avec la réalité du langage parlé:
baser [bɑze] verbe transitif (conjugaison 1)
étym. 1787; « avoir pour fondations » 1401 ◊ de base
Famille étymologique ⇨ base.
I. Faire reposer sur (telle ou telle base). Baser un système sur des faits. ➙ appuyer, fonder. Cette prétention n’est basée sur rien. ➙ 1. reposer. Relation basée sur le respect.
▫ Se baser v. pron. S’appuyer, se fonder. Ce raisonnement se base sur… Sur quoi te bases-tu pour dire cela ?
II. (de base militaire) Milit. Être basé quelque part, avoir pour base. Avions basés sur un porte-avions. Un sous-marin basé à Toulon.
A mon humble avis, si quelqu’un venait à vous reprocher votre utilisation « triviale » du verbe baser lors d’une conversation, ce serait excessif, mais pour une nouvelle ou un roman, pensez que votre lecteur sera peut-être votre professeur ou quelqu’un qui partage son avis, et s’il n’est pas d’accord avec votre utilisation du verbe, la question ne sera pas de savoir qui a raison, vous aurez perdu votre pari de faire voyager votre lecteur dans votre histoire (voir https://lanthologiste.fr/bulle-emotionnelle/).
Merci pour votre commentaire.
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