L’agonie du « vieux », pas si vieux que ça en fait, est décrite avec emphase, sans épargner au lecteur les détails horribles. On est troublé, le malaise de la narratrice s’insinue en nous, on étouffe dans cette atmosphère de veillée funèbre, et on poursuit impatiemment sa lecture dans l’attente de la délivrance. Celle-ci nous est donnée dans le dernier paragraphe, à la toute dernière ligne, et le malaise du lecteur met autant de temps à se dissiper que celui que lui aura pris la lecture.
Nouvelle choc, concise, maîtrisée, dont on ne sort pas indemne.
]]>Merci
S.
]]>Pardon pour cette remarque qui se veut constructive.
rh
En effet, mon intention première est (comme souvent) de manipuler le lecteur (c’est de bonne guerre me semble t-il) en l’orientant – comme le souligne justement notre « anthologiste » ! – par le biais des questions/soupçons du narrateur, dans le registre policier avec la piste des coupables potentiels (le fameux « whodunit » cher à Hitchcock) et ce, dans le but de déstabiliser le lecteur lors du twist final.
Mais, en effet, il s’agit bel et bien d’une drame, d’une tragédie avec l’humain en toile de fond.
Merci encore
S.
]]>@Birdman: Bienvenue sur le blog.
Richard a effectivement été brûlé.
Réflexion intéressante : Aurait-il fallu expliquer les circonstances du drame ?
Mon avis est que cette histoire, malgré la présence d’un meurtre, est un drame, et non une histoire policière. Elle est donc plus axée sur les rapports humains que sur la découverte de la vérité.
En ce sens, je trouve que l’auteur a été très fort sur ce coup-là, parce que justement, pendant tout son récit, il nous amène dans cette direction: « à la fin, je vais vous dire ce qui s’est passé ». Et dans les dernières phrases, il va beaucoup plus loin, en nous disant « pourquoi » c’est arrivé. Ce qui est beaucoup plus profond et original.
Il est vrai que, du coup, certains mystères demeurent, et je comprends que votre curiosité ne soit pas pleinement satisfaite, mais personnellement, j’ai trouvé ça plutôt bien vu!
Ne devrait-il pas être à l’hôpital plutôt que chez lui?
J’avoue, je ne me suis pas renseigné sur ce point. Je n’y ai pas pensé. Richard n’a pas vraiment besoin de soins médicaux, seulement des injections de morphine pour réduire ses douleurs en attendant qu’il meure.
Dans ces circonstances, je pense que la mise en scène de cette histoire est crédible…
Merci pour ces réflexions!
L’anthologiste
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