Commentaires sur : Némésis et tarte au riz https://lanthologiste.fr/nemesis-et-tarte-au-riz/ Editeur de nouvelles Wed, 27 Aug 2014 07:43:58 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.3 Par : stephane chamak https://lanthologiste.fr/nemesis-et-tarte-au-riz/#comment-382 stephane chamak Tue, 06 Nov 2012 21:35:56 +0000 https://lanthologiste.fr/?p=2022#comment-382 J'avais déjà lu ce texte ailleurs et j'ai conservé mon commentaire qui après une seconde lecture demeure inchangé. Voici ma critique : tout d’abord, la fluidité de l’écriture. Ca fait plaisir, ça coule tout seul, ça ne recherche pas « à se la raconter ». Mais qu’on ne s’y trompe pas, cette simplicité et cette facilité d’accès ne signifie pas que la forme est sans personnalité. Loin de là. Je pense que l’auteur a volontairement choisi de ne pas faire entrer son texte dans plus et trop de profondeur ou de détails techniques. J’en tiens pour preuve le ton résolument léger en dépit du sujet (la fin du monde), les touches d’humour qui sont dispersés ça et là (l’auteur a aussi compris que le trop est l’ennemi du bien, et qu’il est plus agréable pour le lecteur de repérer et de sourire à ces différents traits d’esprit que de bombarder le texte de blagues au risque de lasser). A l’image de ce titre qui démontre le décalage totalement assumé du texte. D’ailleurs le texte se scinde en deux parties bien distinctes. L’annonce de l’Apocalypse dans un premier temps et puis on bascule vers la découverte du personnage de Louis, de son passé (succinct, on peut le regretter mais là aussi, l’auteur n’a pas voulu s’appesantir sur la noirceur de son passé) et la double fin, la double vengeance (je n’en dis pas plus). A ce titre, il faut saluer la malice de l’auteur qui a insérer « le mobile » derrière une phrase à priori anodine. Oui, le procédé est assez facile et presque indétectable, mais je me suis laissé cueillir quand même. Celui qui attendait une vraie fin et notamment ce qui allait arriver à la planète menacée pourrait être déçu, mais tel n’est pas mon cas (ce qui me conforte mon idée que la fin du monde est juste la toile de fond du récit et d’ailleurs l'auteur ne dupe pas son lectorat en spéculant sur un suspense foireux du genre – alors fin du monde ou pas – En fait, je pense qu’il s’en fiche !). Bien sûr, le texte n’est pas parfait, un poil court (j’aurais bien pris 5K caractères de plus sans craindre pour le rythme - avec peut-être un travail plus poussé sur le caractère du personnage), mais je prends le plaisir en l’état et c’est déjà bien assez. En résumé, grâce à la limpidité du style, son humour (ce texte – encore une fois – est a surtout pour objectif de divertir plus que de faire réfléchir) est des plus agréables mais en deçà de ce que l'auteur a déjà produit . Si je suis un peu pinailleur, c'est parce que je suis un admirateur de l'auteur. Stéphane J’avais déjà lu ce texte ailleurs et j’ai conservé mon commentaire qui après une seconde lecture demeure inchangé.

Voici ma critique : tout d’abord, la fluidité de l’écriture. Ca fait plaisir, ça coule tout seul, ça ne recherche pas « à se la raconter ». Mais qu’on ne s’y trompe pas, cette simplicité et cette facilité d’accès ne signifie pas que la forme est sans personnalité. Loin de là. Je pense que l’auteur a volontairement choisi de ne pas faire entrer son texte dans plus et trop de profondeur ou de détails techniques. J’en tiens pour preuve le ton résolument léger en dépit du sujet (la fin du monde), les touches d’humour qui sont dispersés ça et là (l’auteur a aussi compris que le trop est l’ennemi du bien, et qu’il est plus agréable pour le lecteur de repérer et de sourire à ces différents traits d’esprit que de bombarder le texte de blagues au risque de lasser).

A l’image de ce titre qui démontre le décalage totalement assumé du texte.

D’ailleurs le texte se scinde en deux parties bien distinctes. L’annonce de l’Apocalypse dans un premier temps et puis on bascule vers la découverte du personnage de Louis, de son passé (succinct, on peut le regretter mais là aussi, l’auteur n’a pas voulu s’appesantir sur la noirceur de son passé) et la double fin, la double vengeance (je n’en dis pas plus). A ce titre, il faut saluer la malice de l’auteur qui a insérer « le mobile » derrière une phrase à priori anodine. Oui, le procédé est assez facile et presque indétectable, mais je me suis laissé cueillir quand même. Celui qui attendait une vraie fin et notamment ce qui allait arriver à la planète menacée pourrait être déçu, mais tel n’est pas mon cas (ce qui me conforte mon idée que la fin du monde est juste la toile de fond du récit et d’ailleurs l’auteur ne dupe pas son lectorat en spéculant sur un suspense foireux du genre – alors fin du monde ou pas – En fait, je pense qu’il s’en fiche !).

Bien sûr, le texte n’est pas parfait, un poil court (j’aurais bien pris 5K caractères de plus sans craindre pour le rythme – avec peut-être un travail plus poussé sur le caractère du personnage), mais je prends le plaisir en l’état et c’est déjà bien assez.

En résumé, grâce à la limpidité du style, son humour (ce texte – encore une fois – est a surtout pour objectif de divertir plus que de faire réfléchir) est des plus agréables mais en deçà de ce que l’auteur a déjà produit .

Si je suis un peu pinailleur, c’est parce que je suis un admirateur de l’auteur.

Stéphane

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