http://mesyeuxvosoreilles.free.fr/097-onserabien-CGoubard.html
]]>Voici le mien : je suis complètement tombé dans le panneau, c’est pourquoi la tête m’a tourné un peu vers la fin, au moment qui précède la révélation de l’inversion des prénoms. Ah ! D’accord ! Tout s’explique. Quel salaud ce Victor ! Plutôt Anselme.
J’ai bien aimé ce texte, sa concision, son style, et bien sûr sa chute. En traitant un thème somme toute assez banal, l’auteur parvient brillamment à cacher son jeu (on s’en rend compte à la relecture – exemple : « Vous lui voulez quoi, à Victor Podlowski ? » et pas « Qu’est-ce que vous me voulez ».) Le ton est léger, humoristique même, et des astuces narratives maintiennent l’intérêt du lecteur en donnant du relief à ce récit qui aurait pu, en raison de la banalité de l’action, sombrer dans la platitude ; l’identification du personnage « qui ne peut être décemment un flic » avec Humphrey Bogart, sa difficulté à prononcer correctement le nom de famille du « héros », les descriptions physiques faites au couteau plutôt qu’à l’aquarelle…
Afin que le commentaire ne soit pas plus long que le texte commenté, je résumerai mon impression ainsi : on lira ce texte avec intérêt, et, à la fin, on sera bien… surpris.
]]>Si le sujet en lui-même n’est pas très drôle (encore des personnages « laissés-pour-compte »), le traitement reste léger et quelques touches amusantes (le nom de Victor décliné sous toutes les formes par les « malfrats ») font pencher le récit dans le registre de la comédie.
Une nouvelle efficace dans son intention.
S.
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